Nouveau départ [pv Seiren]

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Lorsque Magalie se réveilla, elle ne comprit pas immédiatement qu'elle n'était pas là où elle aurait dû être. Elle s'était réveillée au beau milieu d'un champs pleine de paquerettes, un champs à herbe grasse qui l'avait bien accueillie... Elle essaya de se remémorer ses dernières actions: n'avait-elle pas posée son vélo sur le pan du grenier à foin de M. Doura avant de s'endormir dedans, en regardant le ciel et en écoutant le chant des oiseaux? A moins qu'elle n'eut rêvée et qu'elle ne se rappelait plus de sa journée actuelle... Bah! Elle fera le tri là-dedans plus tard: la première chose à faire était de repérer où elle était désormais pour pouvoir rentrer chez elle.

C'est là que les choses commencèrent à se compliquer pour Magalie. Bien sûr, elle était encore à la campagne - les champs à perte de vue, les corps de ferme et même les animaux présents le montraient - mais tout cela lui semblait... Inhabituel. Les fermes ne ressemblaient pas aux fermes dont elle avait l'habitude, et à l'horizon, elle qui voyait habituellement au loin les montagnes et les collines, distinguait une vaste étendue bleuté pas si lointaine que ça, et à perte de vue...

Troublée, Magalie chercha à sortir du champs. Peut-être y trouverait-elle au moins son vélo, et, avec un peu de chance, une personne auprès de qui se renseigner sur l'endroit où elle était en ce moment même. Elle était bien entendu très inquiète et troublée: comment avait-elle pu se retrouver dans une situation pareille?

Comment cette Lilith avait-elle pu venir demander à Seiren d'accueillir cette nouvelle humaine ? D'abord de un, Lilith n'avait rien à faire avec elle. La femme plante n'écoutait que Kaksi et n'avait que faire des ordres de Lilith que tout le monde adorait. Pourtant, elle se devait d'acceillir cette demoiselle, parce que c'était comme ça. Oui c'était ce qu'on lui avait répondu.

" C'est comme ça et c'est tout. "

C'est pourquoi, en ce jour d'été bien nuageux, la jeune Seiren se dirigeait vers les fermes. Elle marchait la tête haute, se soulevant sur ses racines à quelques moments. Elle aimait la pluie, mais la pluie ne venait pas. Elle scintillait au soleil, mais le soleil ne venait pas. Elle était donc de très mauvaise humeur, et son côté hautain, froid et modeste ressortait et se voyait à des kilomètres.

* Pourquoi cette fille doit-elle justement attérir dans la ferme au milieu des cochons et des bêtes puantes? Et pourquoi je suis entrain de faire ça moi? *

Elle s'appuyait de plus en plus sur ses racines, pour que ses pieds ne touche pas le sol qu'elle considèrait comme sal et affreusement boueux. Elle arriva enfin alors, devant une des fermes, ayant la porte ouverte. Il n'y avait personne. Pourtant, c'était ici que la jeune humaine devait apparaitre. Seiren tira la tête un petit coup et aperçut une porte, à l'arrière de la ferme, légèrement entre ouverte également.

* Elle est sûrement sortie par derrière. Je l'ai manquée! *

La femme plante poussa un petit sourire et avança rapidement, en quelque gros pas de racine, pour arriver devant la porte arrière, où elle vit une demoiselle, qui rejoignait la route. Alors elle siffla, chose qu'elle faisait souvent d'ailleur, pour attirer son attention. Un peu pour l'appeller aussi.

- Bienvenue à Naissoturi. Cria-t-elle.

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Pendant ce temps, Magalie eu largement le temps d'arriver jusqu'à l'orée du champs dans laquelle elle s'était éveillée. Contrairement à ce qu'elle avait cru sur le moment, la barrière était haute, bien trop haute pour être surmontée sans risque. Décidant, de fait, à ne pas prendre un risque trop inconsidéré, elle se mit à faire le tour du champs, jusqu'à tomber sur un corps de ferme. Cherchant alors à ouvrir la porte, qui se révéla très heureusement ouverte, Magalie se retrouva bien vite hors champs, sur une route gravo-sableuse des plus classiques. Et, alors qu'elle commençait à s'éloigner, empruntant un peu par hasard une des deux directions possibles, que quelqu'un la siffla. Se retournant d'un air surpris, Magalie aperçut non loin une jeune femme qui lui faisait signe - et qui lui avait crié une chose un peu bizarre qui ressemblait à une salutation. Ne sachant sur le coup trop que faire, Magalie trouva rapidement son temps de réflexion stupide. Que pouvait-elle donc y faire? Fuir, peut-être, comme si elle était coupable de ce qui lui arrivait? C'était du plus haut ridicule. Prenant, de fait, parti pour la prudence, Magalie resta sur place, attendant que la jeune femme la rejoigne, lui répondant seulement lorsque celle-ci fût à portée de voix. Bien entendu, sur le moment, elle n'avait rien repéré aucun particularisme chez cette personne.

"Euh... Bonjour...! Euh... Excusez-moi de vous le demander, mais où est-on exactement...? J'ai l'impression que je me suis un peu-beaucoup perdue, là..."

Magalie affichait une expression à la fois timide et inquiète, comme si se trouver dans une situation aussi inattendue et aussi inconnue la stressait sérieusement.

La jeune inconnue avait réagi mais n'avait pas bougée. Elle restait figée sur sa route, fixant Seiren de ses petits yeux. Petits? Enfait la femme plante n'en savait rien, mais elle remarquait bien que la demoiselle, sensée s'appeller Mégane, ou Magalia ou un truc du genre, la regardait, un peu tendue.

Alors Seiren, toujours sur ses racines, marcha jusqu'à la nouvelle venante et arrivée devant elle se laissa retomber sur ses pieds, juste après la question un peu inquiète de sa nouvelle protégée. Celle-ci semblait perdue. Rien d'étonnant. C'était également dans cette situation que Seiren était arrivée sur l'île. Elle s'était retrouvée là, sans que personne ne lui explique vraiment pourquoi. Puis, elle avait connu cette femme chauve souris, et elle avait fini par vivre chez elle. Mais tout ça était du passé. A présent, c'était elle qui devait s'occuper de cette petite.

Les renseignements qu'elle avait à son sujet était maigre. Elle devait apparaitre aujourd'hui, dans la ferme et son nom était Margherite. Oui un truc comme ça. Alors Seiren sourit, de manière un peu éloigneé cependant et tendit une main à la demoiselle, comme il était coutûme de le faire dans son pays d'origine.

- Bonjour Margherite. Je suis Seiren.

Une mèche de cheveux vint tomber sur son visage doux, sans doute à cause du vent. Elle la remit en arrière en utilisant une de ses branches qui sortit rapidement de son dos. Puis elle fit un gros soupir en regardant l'horizon qui semblait vide. Le centre du village était quand même vachement loin d'ici.

- Vous êtes à Naissoturi. Ile des femmes. Et je suis votre guide.

Enfaite, Seiren n'avait pas la moindre envie de jouer ce rôle. Et elle n'avait pas non plus envie d'expliquer comment elle était arrivée ici. Elle avait juste envie de lui dire " Allez mon ptit, on va se boire un pot. " et la tirer hors de cet endroit puant les cochons et l'engrais pour les prés.

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Avec une grande prudence lisible sur son visage, Magalie allait timidement prendre doucement la main que Seiren lui tendait en commençant à lui répondre d'un ton timide et prudent, quand tout d'un coup elle aperçut un mouvement dans les cheveux de Seiren.

"Euh... Bonjour... Euh... Madame Seiren... Euh... Je m'appelle... Hiiiii!"

Se recroquevillant alors sur elle-même dans un très rapide mouvement de recul, se couvrant même la tête de ses mains et en fermant les yeux, Magalie semblait être prise, tout d'un coup, par une crise d'hystérie.

"Hiiiii! Un serpent!!!! Au secours!"

Bien sûr, Magalie ne pouvait pas deviner ce que c'était réellement. C'était quelque chose de totalement inimaginable. Qu'aurait bien pu être d'autre cette sorte de chose long et faiblement large, se glissant ainsi dans les cheveux de Seiren avec une telle vivacité?

* Qu'est-ce qu'elle a maintenant ? *

Seiren vu l'inconnue se replier sur elle même, fermant brusquement les yeux et faisant un toit avec ses bras. Elle semblait vraiment être terrifiée. Puis elle énonça le mot " serpent " ce qui fit réagir Seiren. Elle n'aimait pas vraiment ces bêtes, alors elle se retourna brusquement en arrière, monta sur ses racines et attrapa le corps de Mégane par une de ses branches, pour la soulever du sol et la protéger.

Elle scrutta l'horizon de ses yeux à rayons X, puis se réduit aux quelques mètres se trouvant devant les deux jeunes filles mais rien. Elle n'aperçut aucun serpent. Avait-elle fait exprès pour énerver la femme plante, ou peut-être voulait-elle la tester? Non...même si elle aurait été une bonne actrice, elle semblait vraiment terrifiée. Seiren se retourna alors se reposant sur ses pieds, et gardant la demoiselle en l'air, dans sa branche.

- Qu'est-ce que tu voulais faire en disant ça??

Seiren regardait sa jeune protégée en bougeant son index de haut en bas, comme pour la gronder de façon légère. Elle n'était pas quelqu'un de fondamentalement méchant, mais c'est vrai qu'elle n'apportait pas une grande importance au bien être des autres, et elle disait ce qu'elle pensait, quand elle le pensait, tout en gardant l'attitude hautaine que sa mère lui avait léguée. Elle savait ce qu'elle valait, et elle ne se laissait jamais abattre par les critiques et les reproches que les autres pouvaient lui faire. C'est pour ça que Seiren était perçue comme une personne froide et lointaine. Il fallait le dire, elle n'était ocmme ça que les jours de temps maussade. La pluie la rendant bien gentille, et le soleil la faisant sourir à tout bout de champs...

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Alors qu'elle était loin de s'y attendre, elle sentit quelque chose l'entourer par la taille et la soulever de terre comme une plume. Un quelque chose qui n'était, au contact ressenti, pas du tout fait de chair et de sang - c'était trop solide, trop rigide, trop rugueux pour être humain. Poussant, de fait, à nouveau un petit cri à la fois de surprise et de frayeur, Magalie se mit à frissonner... Et finit tout de même par ouvrir les yeux. Etait-ce due à la surprise d'être soulevée aussi haut du sol ou bien était-ce lié à ce qui la soulevait du sol, le résultat était le même: Magalie blanchit de tétanie, poussant à peine un cri haletant.

*Impossible... Non, non, ce n'est pas possible... Non... Im... Impossible... Ca ne peut pas être possible... C'est vraiment impossible...*

Le fait était qu'il y avait de quoi être surpris d'être ainsi soulevée par une branche d'arbre... Provenant d'une femme à priori on ne peut plus normale. Comme si elle était une sorte de femme-arbre. Mais ce n'était pas possible, ça n'avait rien de réel. Ca n'existait tout simplement pas, et Magalie n'arrivait pas à croire ce qu'elle voyait de ses yeux. Et la panique de la situation lui faisait perdre toute contenance, pour peu qu'elle en ai déjà eu.

Finissant, tout de même, par reprendre son calme, Magalie finit par se persuader que, comme c'était impossible, cela n'avait rien de réel. Elle devait flotter dans une sorte de rêve bizarre, comme ça arrive à tout le monde d'en faire, et elle allait finir par se réveiller dans son lit, au chaud et en sécurité, avant de se rendormir pour un rêve beaucoup plus tranquille. Non, rien de tout cela était réel.

"Oui... Ca doit être ça, je dois être en train de rêver... Ce n'est qu'un rêve, rien de plus. Bon dieu, vivement que je me réveille... C'est pas possible du tout... Allez Magalie, réveille-toi, tu veux?"

Comme c'était un rêve, Magalie se parlait toute seule à voix haute. Cela n'avait aucune importance puisqu'il s'agissait d'un rêve - un rêve malgré tout étrangement précis vu qu'elle ne ressentait pas le flou classique du rêve, mais un rêve quand même. Et, de ce fait, Magalie ne prêtait plus trop attention aux agissements de l'impossible femme-plante.

- Magalie ! Mais oui c'est ça! C'est comme ça qu'elle s'appelle !

Seiren se frappale front de sa main et en bougeant la tête de droite à gauche, fermant un petit peu ses deux yeux verts émeraude. Elle avait essayer de retenir son nom mais n'étais décidément pas douée pour ça. Surtout lorsque pour elle cela n'avait aucune importance. Mais, comme elle avait entendu ce que la jeune fille se disait à voix haute, elle avait été obligée de réagir. Malgré tout, elle ne réagissait pas vraiment à la bonne partie de la phrase, l'inconnue ne comprenant en effet pas du tout la raison de sa présence ici.

* Je devrais lui expliquer que nous sommes sur une île. Qu'elle a été amenée ici par Lilith, parce que celle-ci le voulait. Qu'elle ne pouvait plus partir. Et surtout..surtout...que ce n'était pas du tout un rêve. *

Seiren se gratta les cheveux regardant de haut la petite Magalie totalement terrifiée et perdue dans ses pensées, sûre qu'elle était dans un rêve. C'était flatteur pour Seiren, d'être un personnage principal du rêve de la demoiselle. Cela prouvait qu'elle n'avait rien de réel et de naturel, chose qu'elle aimait mettre en avant sur son propre corps.

- Et oui...je ne suis pas humaine.

Seiren posa ses mains sur ses hanches, ouvrit les jambes et pencha son corps un peu en avant pour essayer de toucher le front de Margerite ( Et oui, elle avait déjà oublié son nom ) à sonb propre front. Elle ricana un petit peu, pour essayer de faire encore plus peur à sa future protégée puis se recula dans un souffle. Elle ne pouvait pas agir comme ça, sinon elle se ferait punir, c'était sûr. Seiren était quelqu'un de fort et ne se laissait vraiment pas faire. Sauf que Kaksi, c'était Kaksi, et elle se devait de lui obéir. Il était vrai que Lilith ne lui importait vraiment pas... Mais bon.

- Bon ça suffit ce cinema. Présentez vous comme il se doit et qu'on en finisse.

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Bien entendu, Magalie regardait toujours un peu bêtement cette drôle de femme-plante, souriant même bêtement, restant par terre, attendant visiblement que le rêve dans lequel elle se trouvait prenne fin de lui-même. En fait, le seul intérêt que Magalie arrivait à trouver dans cette situation, c'était d'essayer de comprendre pourquoi elle rêvait de tout ça. Et puisque c'était un rêve, elle ne voyait pas l'intérêt de le garder pour elle - ou du moins elle n'avait pas réellement conscience qu'elle parlait réellement, et non pas dans sa tête. Aussi, en riant doucement, Magalie confia toutes ses pensées en présence de la femme plante.

"En tout cas, c'est vraiment bizarre comme rêve... Je vois bien pour le paysage, que j'adore, qui est vraiment angélique comme décor... Vraiment trop joli, ça me prend au corps et au coeur, ce genre de paysage... En plus c'est tout aussi calme que chez moi... Je dirai même plus, c'est super agréable de sentir l'embrun de la mer, le bruit des vagues et le cri des mouettes... Non, c'est vraiment poignant tout ça... Et puis cette dame, là, je suppose que ça doit être une sorte de projection de moi-même... Oui, ça doit être ça. Une sorte de projection de moi-même sur une plante... A moins que ça soit pour me rappeler que j'ai oublié d'arroser le bégonia avant de partir? C'est peut-être pour ça qu'elle semble furieuse..."

Visiblement, les paroles de Magalie ne s'adressait aucunement à Seiren, et semblait avoir un grand ton rêveur et flottant, comme si, en quelque sorte, Magalie ne croyait pas un seul instant à la réalité de ce qui l'entourait.

( Pardon. T.T tu sais que je suis occupée. Excuse moi ma belle pour le retard <3 )

Malgré le ton plutôt furieux et agressif de Seiren, demandant à mademoiselle Margacrète-truc-machin de se présenter, cette dernière n'en fut point. Au contraire, elle continua de l'ignorer comme si elle était une sorte d'hollograme, ou un fantôme qui ne se tenait pas réellement en face d'elle. La fillette restait au sol, se parlant à elle même, citant toujours ce fameux rêve dans lequel elle était...

* Une projection d'elle?? Moi?? Moi une projection de cette demoiselle sans défence?? Mais comment ose-t-elle continuer de penser à une telle abhération. *

Seiren secoua sa tête de droite à gauche et continua de fixer Melody de son aire hautain, la regardant comme si elle était une créature étrange sorti d'un monde imamginaire...Pourtant...c'était elle la créature étrange, et non cette pauvre fille. La femme plante devait essayer de comprendre la petite humaine. Elle n'a aucune idée d'où elle se trouve, et visiblement elle n'a jamais vu aucune créature comme moi. Alors qu'est-ce que ça sera quand elle vera Kaksi, ou Hikari ? Ou n'importe qui d'autre qui sont encore plus extraordinaire qu'elle, une simple femme fleur?

- Arrête de parler toute seule. Il faut qu'on entre dans le village. J'ai pas de temps à perdre. Je dois te présenter les différents endroits, et machin et truc. Et ce soir j'ai rendez vous avec la femme-tigre, pour aller boire un pot dans la taverne de Burnies & Bocks. Alors grouille.

Seiren attrapa l'épaule de Magaliette et la tira avec une force surhumaine qui la fit se remettre sur pied en moin de deux. Et cela n'avait pas pu lui faire mal car elle avait une totale maitrise de ses racines qui étaient douces et mouelleuses au touché, quand elle le voulait. Elle la regarda dans les yeux et la prit par le bras.

- Allez. GO.

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(Je sais bien t'inquiètes)

Lorsque la femme-plante de son rêve s'adressa à nouveau à elle, Magalie l'avait écouté sans vraiment écouter, persuadée qu'elle était qu'elle devait encore en train de rêver. Elle se permit même de rire gentillement en entendant la fin de la réplique de cette drôle de créature, qui lui parla de la "femme-tigre". Ca y est, Magalie commençait à comprendre: elle devait être en train de rêver d'un monde à la "Alice aux Pays des Merveilles", avec des créatures on ne peut plus bizarres qui se comportaient de façon totalement tordue, avec elle qui ne comprend rien à tout ça alors que elles, elles considèreront que tout est parfaitement normal - en dehors d'elle, qui aurait un comportement quelque peu bizarre. En fait, Magalie aurait pu rester encore longtemps dans ce type de pensée si, alors que la femme plante la soulevait, elle ne s'était pas accidentellement écorchée la peau. Surtout que, par réflexe, Magalie avait porté son éraflure, légèrement saignante, à la bouche... Et tout d'un coup, tout lui parut étrangement réel et pas du tout brumeux. La sensation de toucher, la douleur de la blessure, ses pensées, le goût du sang... Etait-elle vraiment dans la réalité? Magalie en fût choquée - et en bégaya de surprise, blanchissant au point de sembler au bord de l'évanouissement face à tout cela.

"A... A... Attendez... Ca ne peut pas être... Réel, tout ça... Ca... Ca, Ca n'est pas possible! Ca n'existe pas, tout ça!"

Paniquée, elle regarda d'un air épouvanté la femme-plante, qui lui paraissait subitement beaucoup trop réel, avant de la mitrailler de questions.

"Mais... Mais! Mais! Où suis-je? Et qui êtes-vous? Que me voulez-vous? Que se passe-t-il? Qu'est-ce que je fiche là, madame? Je ne comprend rien! Plus rien!"

Visiblement, si personne ne la calmait, Magalie allait sans doute sombrer dans un accès de folie pure très prochainement.

[ T.T Tu sais au combien je suis désolée de mon énorme retard. M'enfin...je suis là maintenant...alors...tu me pardonnes hin? ]

Et la voilà qui recommencait à bredouiller. Elle était beaucoup plus blanche qu'au paravant et semblait au bord de l'évanouissement. Elle bougeait sa tête de tous les côtés, en faisant des gestes avec ses bras tout autant incompréhensible. Seiren pencha la tête sur le côté droit, en plaçant ses deux mains sur ses hanches pour lui montrer qu'elle la trouvait totalement ridicule. Enfait, elle la regardait toujours de haut. Mais...c'était pas de sa faute non plus. Elle avait jamais demandé à être guide de quelqu'un. Et si elle aurait pu choisir, jamais elle ne l'aurait été pour une fille si parano.

Alors Seiren poussa un profond soupir, et bougea ses racines qui vinrent former une sorte de U derrière elle, lui permettant de s'y asseoir confortablement. Elle croisa les jambes et posa ses deux bras sur les quasi-accoudoirs de sa chaise.

- Calme toi maintenant. Cela commence à être lourd.

Elle regarda le ciel un instant puis retourna son regard vers la jeune fille qui avait subitement arrêté de parler, mais qui continuait de tripoter nerveusement ses vêtements. Visiblement, elle était toujours autant choqué, mais sûrement que le fait de voir la femme plante s'asseoir l'avait peut être rassurée...En effet, Seiren allait répondre à ses questions. C'était le rôle que Lilith lui avait assigné, et bien que de Lilith, elle n'en avait rien à ciré, elle devait le faire, pour Kaksi.

- Je m'appelle Seiren. Yagari Seiren. Je suis une femme plante qui vient du Royaume Tournesol. Vous êtes à Naissoturi, une île pour femme. Maintenant...pourquoi vous êtes arrivée là je n'en sais trop rien. C'est Lilith qui s'occupe de recruter les femmes sur certains critères. Lilith, c'est la reine de ce royaume. Enfin...

Elle se gratta la tête puis pris un air de dégout en pensant à ce qu'elle venait de dire et se rectifia :

- C'est la dirigeante d'une partie de l'île. Kaksi, est la dirigeante de la seconde partie. Je suis sous les ordres de Kaksi, et comme t'es ma protégée, tu l'es aussi.

Seiren regarda fixement Magalie, pour voir quelle reaction elle allait avoir. Elle s'attendait à la voir paniquer encore, s'approcher d'elle presque à 4 pattes, les larmes aux yeux, en lui demandant de lui expliquer encore car elle n'avait rien compris à son charabiat. Oui...La jeune nouvelle allait forcément avoir une attitude de ce genre. Que pouvait donc bien faire Seiren face à une hystérique comme ça??

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[Ce n'est pas grave, tu le sais bien]

D'une façon sans doute quelque peu surprenante, alors qu'elle semblait au bord de l'apoplexie, Magalie, après avoir s'être assise dans un coin, en fermant les yeux et en se gardant fortement les mains sur son visage, réussi à reprendre son calme. Elle en arriva même à jeter un regard de biais à la femme-chose, avant de rire nerveusement. Non, ce n'était vraiment pas possible que ça puisse exister, ce genre de choses, et elle n'arriverait sans doute pas à l'admettre de sitôt. Quoi qu'il en soit, la femme-chose lui parla un peu de là où elle se trouvait - elles, devrait-elle penser. Mais visiblement, les choses n'étaient pas très claires. Et pourquoi l'avait-on fichu dans un tel pétrin? Elle n'avait jamais rien demandé! C'était véritablement quelque chose de terriblement humiliant pour Magalie - qui se sentait aussi perdue et traquée qu'une petite souris des champs face à une bande de gros matou dont elle ressent la présence sans réellement les voir - attendant tout juste qu'elle fonce dans leur piège.
De fait, cherchant à se débattre avec cette réalité qui la dérangeait, Magalie prit un ton quelque peu lamentatif.

"Mais pourquoi moi... Je n'ai rien fais de mal, moi, pourtant! Et puis c'est quoi ces choix qui nous sont imposés, là, ce que tu me dis à propos de ces choses-reines-dirigeantes qui gouvernent... Mais, enfin, j'ai rien fais ici, moi! Et qu'est-ce que je dois faire ici, franchement...? Je n'y comprend rien..."

[ Umm...je pense que je vais pas continué à m'excuser à chaque RP hin. T.T ]

Seiren lâcha un gros soupir qui fit bouger toutes les brindilles se trouvant autour de ses racines. Elle s'y attendait. Elle s'y attendait à ce genre de réaction. Elle l'avait prédit. Enfait, cette jeune Magalie était quelqu'un d'extrèmement prévisible. Et Seiren...n'aimais pas les gens prévisible. Enfait...Seiren n'aimait pas trop les gens tout court. Elle était surtout seule, et faisait toujours tout seule. Elle n'aimait pas l'aide des autres, et donc n'en donnait pas forcément non plus. La seule à qui elle devait obéissance c'était Kaksi.

- Tu es entrain d'insulter cette île?

Le fait qu'elle utilise l'expression " je n'ai rien fait de mal " signifiait pour Seiren que la jeune demoiselle perdue considérait cette terre comme une mauvaise terre. Comme si elle la trouvait horrible et qu'elle pensait qu'elle avait été punie de quelque chose. Pourtant elle avait été choisie, dans la grâce de Lilith. C'était un honneur, et non une punition. Décidéement, cette Magalie ne comprenait vraiment rien.

- C'est un honneur pour toi d'avoir été choisie. Tu entends? Un honneur.

Elle bondit de ses racines, retombant adroitement sur ses deux jambes et poussa un deuxième sourir. Elle devait faire quelque chose pour mettre la demoiselle à l'aise. Elle devait essayer du moins. Car elle n'était pas très douée. Et ne l'aurait juste jamais fait si Kaksi n'était pas derrière tout ça.

* Ah, qu'est-ce que je ne ferais pas pour vous, ma reine. *

Elle s'approcha doucement de Magalie et essaya de faire un sourir compréhensif et attendrissant. Mais elle ne savait pas vraiment ce que ça donnait, car elle n'en avait jamais fait avant. Puis elle tendit une main à la jeune fille, assise au sol, pour l'aider à se relever.

- Est-ce que...est-ce que si je range mes racines tu...tu te sentiras un peu plus rassurée?

Elle avait vraiment fait un effort considérable pour sortir cette phrase de sa bouche, et le fait de ranger ses racines était vraiment quelque chose qui l'a mettait sur les nerfs. Elle ne l'aurait jamais fait si ce n'était pas vraiment pour une bonne cause.

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Magalie ne comprenait rien à la situation dans laquelle elle se trouvait. Comment réagir face à de tels changements, au fond, lorsqu'on était une simple paysanne, très routinière qui plus est, comme elle, face à un tel bouleversement inattendue? Oui, on pouvait sans doute trouver beaucoup d'excuses à Magalie pour expliquer son comportement. Mais cela, elle finit par en prendre conscience, ne la mènerait à rien. Aussi, prenant le temps de faire abstraction de ce qui l'entourait, elle se prit à deux mains - et décida d'aller de l'avant. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici, ni combien de temps elle allait devoir rester - et, à vrai dire, sa petite ferme et sa famille lui manquait déjà beaucoup - mais ce n'était pas en restant les bras croisés assise par terre qu'elle trouverait une solution. Après tout, si elle était venue jusqu'ici, il devait y avoir moyen de faire machine arrière - qu'importe le moyen. Elle finirait bien par trouver.

Quand elle se retourna vers la femme-plante, elle s'aperçut alors qu'elle n'était pas la seule à faire des efforts ici - et qu'elle avait sans doute été très injuste avec elle. Visiblement, malgré sa façon très... Bourrue de parler, elle n'avait pas SI mauvais fond que cela. Bon, on ne pouvait pas dire qu'elle se sentait encore très à l'aise avec elle, mais cela viendrait - enfin Magalie l'espérait. S'aidant de sa main pour se relever, et lui faisant même un sourire - en deux fois, l'interrompant pour lisser sa jupe et en enlever la poussière avant de relever la tête vers son "hôte", mais un sourire quand même - elle remercia doucement et presque amicalement la femme-plante.

"Mmmm... Oui. Merci, euh, Madame. Euuuuh..."

La regardant de haut en bas, elle chercha à lui dire quelque chose de gentil. Et elle hasarda alors, d'une voix peu sûre d'elle, ce qui, elle espérait, serait pris comme un gage d'amitié.

"Euuuh... Je ne sais pas... Enfin pas vraiment... Ce que vous êtes exactement... ... Ni si vous auriez besoin d'aide pour ça... Euh... Enfin je ne sais pas, je veux dire, je ne sais pas si c'est un besoin pour vous ou non ou quoi que ce soit de ce genre... Enfin peut-être que oui... Ou non... Enfin j'en sais rien quoi...

...

Mais, euh..."

Magalie reprit alors son souffle et déclama sa proposition d'une traite.

"Si vous avez besoin d'une horticultrice, je peux m'en occuper."

Se sentant obligée de préciser les raisons de sa pensée, elle parla alors de son "expérience professionnelle".

"Enfin, je veux dire... Je ne suis pas horticultrice de métier, mais vous savez, j'ai été élevée dans une ferme... Alors vous savez, les choux et les carottes et tout les autres légumes, ça me connaît..."

La regardant alors d'un air bizarre, elle finit par conclure rapidement.

"Enfin je ne veux pas dire que vous ressemblez à un légume ou à un truc comme ça, hein... Euh, enfin je veux dire, vous faites pas si plante que ça... Enfin si, un peu, mais quand même, pas tant que ça..."

S'obligeant à s'interrompre pour ne pas s'enfoncer plus, elle rougit légèrement, regardant ses pieds, et faisant une drôle de grimace.

"Enfin... Euh, j'espère que vous avez compris ce que je voulais dire... Enfin je crois que je l'espère... Ou pas, je n'en sais rien, en fait..."

Seiren ne savait pas si le " oui " de Magalie voulait signifier qu'elle aurait préféré que la femme plante range ses racines, ou si il s'agissait juste d'un " oui " de gêne. Quoi qu'il en soit, elle fit une petite grimace de douleur et rangea difficilement ses racines dans son dos. En effet elle eu du mal car cela faisait bien 1an qu'elle ne rangeait pas ses branches. Elle s'était juré de ne plus le faire car elle en avait eu marre de se soumettre au regard des autres. Et arrivée sur cette île, peuplée de créatures comme elle, elle n'avait eu aucun mal à les laisser dehors. M'enfin...à présent elle le faisait pour Kaksi, comme Kaksi avait beaucoup fait pour elle.

Pendant ce temps, la jeune Magalie ( Oui, elle se rappellait de son nom maintenant, ça y est ) était entrain de balbutié quelques suites de phrases incompréhensibles. Seiren ne comprenait pas un un traître mot de ce qu'elle racontait, également sûrement à cause de l'effort à la patience qu'elle mettait dans le rangement de ses racines.

- Enfin je ne veux pas dire que vous ressemblez à un légume ou à un truc comme ça, hein...

Seiren s'arrêta une seconde et la fixa avec des gros yeux. C'était la seule chose qu'elle avait distingué correctement. L'humaine était cependant tellement génée que la femme plante se retint de dire quelque chose. Elle continuait de la regarder s'excuser et balbutier. Après tout...elle avait sûrement voulu dire quelque chose de gentil. Elle se ne serait pas hasarder à la critiquer dans la position de faiblesse dans laquelle elle se trouvait. C'est pourquoi Seiren sourit et lui répondit juste un petit :

- Oui.

Puis elle se dit qu'il aurait peut être été logique de commencer à s'en aller de ce grand champ, alors elle regarda la route betonnée que l'on voyait au loin, avec un regard nostalgique. Pourquoi, elle ne savait pas.

- On ferait mieux de commencer à avancer je pense.

Et elle posa un pied devant elle et se rendit compte qu'il était bien plus difficile de marcher sans l'appui de ses racines. Alors elle trembla un peu mais souleva son autre pied pour le poser devant elle. Enfait, elle avançait comme dans un rallenti de film. C'était presque drôle à voir. Pour essayer de cacher son inaptitude elle se retourna vers Magalie et lui dit :

- Aufait...tu peux m'appeller Sei.

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(Désolée du retard, pour une fois c'est moi)

Sa proposition, finalement, avait été acceptée très rapidement. Presque à la surprise de Magalie. Mais après tout, pourquoi pas. Et puis au moins, maintenant, ça lui faisait une idée vague des occupations qu'elle pourrait bien avoir ici. Si ça se trouve, toutes les... Femmes sont ainsi, ici. Et peut-être que du coup, ses talents seraient utiles. Elle se demanda même un instant si ce n'était pas une sorte de mutation, qui rongeait peu à peu toutes les personnes de l'île. Et l'idée de ressembler à un arbre dans quelques temps faisait bizarre à Magalie. Serait-elle un bel arbre, au moins? Y en avait-il différentes sortes, en fonction des personnes? Avec la chance qu'elle avait, c'était sûr, elle allait se transformer en pâquerette, ou une bêtise de ce genre.

L'esprit de Magalie continuait à délirer dans ce genre de travers lorsque la femme-plante s'arrêta, la regardant, et lui parlant, lui révélant son nom. Interdite sur le moment, tout ce que Magalie trouva à dire alors fût une simple interjection.

"Oh...!"

Notant alors dans sa tête le nom de la femme plante, Magalie continua alors à la suivre, sans mot dire, à son rythme, c'est-à-dire très tranquillement. Tout en essayant d'entretenir un semblant de conversation.

"Ah... Donc vous vous appelez Seir... D'accord, c'est bien noté... C'est une sorte de diminutif? Ca provient de quel langue...? Vous savez s'il y a beaucoup d'autres femmes comme vous, madame Seir?... Ici, je veux dire... Vous croyez qu'il y a des gens qui m'aimeront beaucoup, par ici?... Vous croyez que j'arriverai à me faire des amies?... Ou pas, même?... ... Vous savez quelque chose que je devrai savoir, madame Seir?..."

A force de répéter son nom, l'esprit de Magalie vagabonda une nouvelle fois... Seir... Serre... Effet de serre? Serre hydroponique, peut-être? Cerf? Sert?

[ Hep Magalie, my name is Sei. Et non Seir. M'enfin, c'est pas si grave. =P ]

Seiren essayait d'avancer. Et se concentrait vraiment beaucoup sur le sol. Elle le fixait comme si elle voulait marcher sur une ligne blanche et que si elle faisait un pas de travers, une horrible malédiction allait s'abattre contre elle. C'était attendrissant...mais en même temps...elle ressemblait vraiment à une petite vieille qui avait oublié son bâton l'aidant à avancer. Elle faisait même parfois des grimaces et des mimiques avec son visage, comme pour l'aider à se concentrer.

* Lever la jambe. Plier le genou. Poser l'avant du pied droit. Poser le talon. Décoller le talon gauche. Soulever les orteils gauche. Lever la jambe en angle droit.... *

Elle se concentrait tellement qu'elle n'écoutait presque pas Magalie. Mais il fallait bien avouer que le nombre de mots qu'elle avait sorti en moins de dix secondes étaient étonnant. Elle avait sûrement une incroyable capacité à la parlotte et Seiren en était sûr, elle avait du gagner un concours de lecture de vitesse à son lycée. Ce n'était pas possible autrement. Comme la femme plante avait des sens bien plus développé que les humains normaux, elle eu de la chance. Car en effet, elle pu comprendre tout ce que l'humaine avait prononcé, bien qu'avec un certains temps de décalage. Ainsi, elle s'arrêta. Car parler en marchant, ce n'était pas possible. Pas encore du moins. Elle serait sûrement tomber au sol si elle s'y serait essayée. Et elle ne voulait pas donner comme première image à sa protégée, une jeune femme magnifique se retrouvant couverte de boue car ne sachant pas marcher.

* Je me demande si je devrais lui répondre autant rapidement qu'elle. Cela serait marrant. Mais elle ne comprendrait rien. Car quand je parle rapidement...les humains normaux, et les autres créatures, n'entendent qu'une suite de sons aigus. Bon tant pis...Je vais lui parler lentement. *

Elle pris sa respiration et dans son expiration elle lança :

- Hé toi. Tu devrais apprendre à respirer quand tu parles.

Puis elle mis ses mains sur ses hanches, pour ensuite venir poser deux doigts sous son menton et fixé le ciel. Elle faisait mine de réfléchir.

- Oui. Sei est mon prénom. Enfin...c'est un diminutif, comme tu as très bien déduit. C'est un nom princier chez les fleurs. Nous avons une langue particulière. Ensuite...ici, je suis la seule femme plante. Il y a beaucoup d'anges par contre, et quelques succubes. Je crois qu'il y a aussi des fées et peut être des loups garous. Je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer tous les habitants de cette île tu sais.

Elle fit une petite pause en la regardant, puis dit comme si elle venait de se rappeler quelque chose :

- Ah oui! Il y a aussi des humaines. Comme toi. Et je crois que vous êtes assez nombreuses enfait. Donc...pour répondre à ta question...si tu avais beaucoup d'amis sur terre, je pense que tu arriveras aussi à t'en faire parmi eux. Par contre... parmi les créatures telles que moi...Je n'en sais rien. Les anges ne portent pas bien leur nom, ils ne sont en rien social. Les loups garous peuvent avoir des pensées un peu terrifiante parfois, et les fées sont tellement insouciantes qu'elles peuvent facilement t’énerver.

Seiren ôta ses mains de son visage et posa une main sur l'épaule de Magalie.

- Mais ce n'est que mon avis. Et moi, je ne suis pas quelqu'un de particulièrement amical. Donc peut être que c'est pour ça aussi...que je n'ai pas beaucoup d'amies. Quand à ce que tu devrais savoir et bien...je crois que je t'ai déjà tout dit quand tu étais dans la lune. Mais si nous continuons notre visite, tu comprendras peut être un peu mieux...

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